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PrESENTATION

La serre du Loup

Pourquoi  ce nom ?

Nous avons choisi le nom "la serre du loup" car notre chien est un croisé berger belge et loup de Tchécoslovaquie, il tient davantage du loup que du berger. Il est toujours avec nous lorsque nous cultivons donc c'est en son honneur. 

Quel est votre projet ?

La base de notre projet est d'être autonome sur le plan alimentaire. Ensuite la qualité des produits du commerce étant faible nous voulons des produits riches en nutriments, sans pesticides, sans ogm,etc... Nous ne voulons plus nous empoisonner avec des produits intoxiqués. Il est tellement difficile de savoir ce que l'on mange ! Même dans la nourriture dite " bio " les pesticides sont tolérés à faible dose ( moins de 0.5%), les multinationales s'emparent du marché "bio", elles n'ont aucune éthique, seul le profit compte. Il n'y a qu'à regarder les essais de pesticides qu'elles élaborent puis épandent sur l'ile d' Hawaï. La population essaie de survivre à ces atrocités : tumeurs, malformations, retards de dévelopement, autisme. Avec tout cela peut-on encore se féliciter de donner ne serait-ce que 1 euro à ces multinationales ?  

Comment le projet s'est-il mit en place ?

Il y a plusieurs années nous avions un potager que nous appellerons "conventionnel", nous achetions des plants et des graines dans les supermachés. Puis après s'être intéressés au système monétaire (argent dette) et bancaire, nous nous sommes penchés sur notre rôle personnel dans ce système. C'est alors que nous avons compris que l'indépendance et l'autonomie étaient les bonnes alternatives pour ne pas enrichir un système qui nous appauvrit. Nous avons donc réfléchit à tout ce qu'on pouvait réaliser soi-même, à commencer par récupérer l'eau de pluie, couvrir le sol d'un paillage pour limiter les arrosages, nourrir la faune et la flore. Nous avons acheté des poules pour diminuer nos déchets et obtenir de bons oeufs. Nous avons écouté Claude et Lydia Bourguignon pour comprendre le fonctionnement naturel du sol, nous avons lu Masanobu Fukuoka pour comprendre la permaculture, suivi de nombreuses conférences et autres livres. Après deux années à cultiver et expérimenter dans notre jardin, nous manquions de place. Notre voisin nous a informé d'une serre vide dont le propriétaire cherchait un locataire. Nous lui avons proposé d'entretenir la serre en contrepartie de pouvoir cultiver sur une petite surface.

Quelles idées souhaitez-vous transmettre ?

Nous avons la chance de vivre dans un pays riche avec des terres fertiles et un climat clément. L'autonomie alimentaire doit être une priorité, lorsque le pays est autonome la population peut se nourrir sans dépendre de l'extérieur. Le pays doit gérer son agriculture avec soin, sans ogm ni pesticides, tout cela nous rend dépendant et intoxique notre nourriture. Parfois les choses les plus simples sont les meilleures. Attention nous ne prétendons pas révolutionner l'agriculture avec nos méthodes, nous travaillons sur 250 m2 et non pas sur plusieurs hectares. Notre projet est expérimental et nous ne sommes pas les seuls à expérimenter actuellement. Nous n'avons rien inventé, nous ne faisons que mettre en application ce que nombre ont découvert. Grâce à ces méthodes nous arrosons toutes les deux semaines alors que la température de la serre atteint aisément 40°c par beau temps, donc ceci est la preuve qu'une économie conséquente est réalisée. La même chose peut être faite en extérieur où il n'y aura sûrement pas besoin d'arrosages artificiels. A l'heure où l'eau commence à se raréfier, il faut se pencher sur cette problématique !

Ce que Mr Fukuoka nous transmet de plus important est cette manière de penser à comment ne pas faire telle chose, au lieu de réfléchir à comment la faire. C'est ce qui nous amène à observer la nature, cultiver des bois, des prairies, en montagne, au bord de mer, en afrique ou en islande, il n'existe aucun jardinier aussi juste que la nature, elle est donc naturellement (comme son nom l'indique) la démarche à suivre.

Nous ne sommes que les assistants de la nature, c'est elle qui donne naissance, nous nous contentons de l'assister et cela demande beaucoup de connaissances dans des domaines variés tels que l'agronomie, la biologie, la chimie, l'entomologie, (l'étude des insectes) .  Pour exemple la nature ne retourne pas la terre elle la couvre d'une couche naturelle de feuille et déchets naturels afin de la protéger. Pourquoi ne pas suivre son exemple ?

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